5 conseils pour un CV et une lettre de motivation réussis quand on postule dans l’IT et le digital

Synthétique, concis, précis et facile à parcourir, le CV, quand il est bien fait, est la porte d’entrée sur le marché du travail. Briguer un poste dans l’IT et le digital passe naturellement par la réalisation de son curriculum, voire parfois d’une lettre de motivations. Les recruteurs de chez Claranet et IBM Client Innovation Center ont accepté de nous livrer leurs conseils pour une candidature réussie.

Pas n’importe quelle adresse mail

RH-claranetPour un candidat au profil IT ou digital, un bon CV commence par l’adresse mail. Indiquée en-haut du CV mais également comme adresse d’envoi, elle est un premier signal donné à l’entreprise qui recrute. « Sans être catégorique, et notamment si l’on postule dans l’hébergement par exemple, il est vivement apprécié d’avoir une adresse mail avec son propre nom de domaine. Ce détail ouvre des pistes intéressantes car c’est ce qui se cache derrière qui nous intéresse. Est-ce que le candidat à sa propre infra, que fait-il dessus, etc. », explique Nicolas Tourneur, chargé de ressources humaines au sein de l’entreprise de technologies et services Claranet.

adrien-massiotUn détail précieux, mais qui ne peux pas être généralisé à tous les métiers du secteur, comme le rappelle Adrien Massiot, lead développeur R&D au sein de RegionsJob : « L’email auto-hébergé est surtout vrai dans le domaine de l’hébergement. Dans l’IT en général, ce qui compte avant tout c’est d’avoir une adresse [prénom.nom] ou inversement, qui fasse professionnelle, avec un webmail (Gmail, Outlook…) ».

Faire une belle synthèse de ses compétences

Avoir les compétences adéquates pour un poste ne suffit pas à faire briller votre candidature. Il faut veiller à en faire une synthèse pertinente et efficace, qui saura répondre en quelques secondes aux attentes et aux questionnements du recruteur par rapport au poste à pourvoir et à ses enjeux. « Cette partie doit représenter un bloc à part entière, qui permettra une lecture rapide et concise » poursuit Nicolas Tourneur. Même constat pour les expériences, où un descriptif concret des missions et réalisations est attendu.

La case « passions » et « centres d’intérêt »

Mathilde-FilisLoin d’être inutile, pour Mathilde Filis, chargée de recrutement chez IBM Client Innovation Center, la case « passions » doit être mise à profit pour « indiquer ses projets personnels, la documentation que l’on potasse, les infras, applications ou sites web que l’on a développés sur son temps libre, et tous ces à-côtés qui font ressortir une candidature ».

En dehors de l’aspect IT et digital, la partie « centres d’intérêt » n’est pas non plus à négliger. Elle permet au recruteur d’engager la conversation sur un autre sujet pour avoir plus d’indices sur la personnalité du candidat.

Photo : le sujet clivant

claranet-RLa photo est un sujet clivant. Elle fait s’opposer les recruteurs « traditionnels » et les plus « contemporains ». Catherine Lefeuvre, également chargée de ressources humaines chez Claranet, a un avis très clair sur la question : « J’apprécie les CV avec photo. Il n’y a rien de discriminant dans cette approche. Voir le visage d’une personne permet de mieux imprimer un CV en mémoire. Dans le process de recrutement, elle fait partie d’un tout : CV, entretien, notes, photo… »

 

La lettre de motivations : tout dépend du recruteur et du poste

Quant à savoir si la lettre de motivation a encore un intérêt dans le process de recrutement d’un profil IT, les avis divergent. « Un bon nombre de candidats ne nous envoient que leur CV, mais on reçoit encore des lettres de motivation. Certains recruteurs les lisent, d’autres non. Pour ma part, j’aime savoir la façon dont s’exprime la personne, si elle développe un peu plus le contenu de son CV. Tout dépend donc du recruteur et de la candidature » témoigne Catherine Lefeuvre.

A l’heure où l’on trouve des dizaines de modèles à copier-coller sur internet, on peut néanmoins affirmer que la lettre de motivation a vécu ses belles heures, mais qu’elle est aujourd’hui anecdotique, du moins dans l’IT et le digital. Et tant pis pour les graphologues !